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Prévenir et soigner les maladies des végétaux

En France, seulement 25 ravageurs sont responsables de 50% des dommages sanitaires observés en forêt. Un suivi régulier permet d’anticiper ces ravages et de réaliser les traitements adaptés. L’objectif est de trouver le remède le plus sain et simple possible, adapté à la pathologie en question, à la saisonnalité et économiquement accessible.

Etape 1 : Observer et identifier la pathologie

En fonction de l’essence d’arbre ou d’arbuste : 

  • Ravageurs & insectes (feuillage, branches, tronc, semences, racines, etc.) 
  • Champignons (tronc, racines, etc.)
  • Maladies (feuilles, bourgeons, fruits, etc.), en particulier pour les jeunes plants

Pour réaliser un diagnostic, un MOOC “Santé des plantes”, une application de diagnostic ou des fiches descriptives de diverses pathologies sont disponibles en ligne.  

Etape 2 : Choisir un traitement adapté

Une fois la pathologie diagnostiquée, de nombreuses ressources renseignent sur différents traitements alternatifs à la lutte systématique chimique (utilisant des produits phytosanitaires de moins en moins recommandés pour un usage privé). 

Lutte mécanique

Méthodes utilisant des moyens physiques pendant la culture ou après la récolte pour protéger les denrées produites et stockées (piégeage, désherbage, échenillage, hannetonnage contre les ravageurs, sarclage, paillis contre les adventices, etc.).

Lutte biologique

Méthodes basées sur l’introduction volontaire par les humains de prédateurs, de parasites ou de microorganismes pour réduire ou supprimer des espèces considérées comme nuisibles.

Cette régulation, réalisée par le biais d’une introduction d’organismes vivants antagonistes (agents de lutte biologique), a pour but de maintenir les populations d’organismes bio-agresseurs en dessous d’un seuil de nuisibilité

Lutte intégrée

Application rationnelle d’une combinaison de méthodes biologiques, biotechnologiques, chimiques, physiques, ou culturales dans l’objectif de limiter au maximum l’emploi de produits chimiques. 

 

Etape 3 : Réaliser un suivi des pathologies et du processus de guérison

 

Une fois le traitement opéré, il est nécessaire de réaliser un suivi du processus de guérison pour prévenir d’éventuelles rechutes.

Remplir régulièrement un cahier d’observation par exemple est une méthode qui porte ses fruits. 

Etape 4 : Mieux vaut prévenir que guérir

L’anticipation des menaces pouvant affecter les espaces végétalisés est une clé pour garantir leur pérennité. 

Plusieurs leviers simples permettent d’éviter que les végétaux soient impactés par des maladies au cours de leur développement.

Il s’agit par exemple : 

1. Booster la résistance des plantes avec des engrais biologiques

2. Eviter les changements de milieux qui favorisent les échaudures

3. Eviter au maximum les chocs pouvant causer des plaies ou des cicatrices qui diminueraient la résistance des arbres aux pathogènes et favoriseraient les contaminations. 

4. Bien réfléchir l’entretien en amont du projet et de limiter les opérations de taille pouvant causer des plaies

5. Eviter de replanter la même essence d’arbre qui n’aurait pas survécu sur un terrain

Quelques sources pour aller + loin :

Terre vivantes. Collection “Les 4 saisons du jardinage”

Guide “Protéger les plantes de son jardin avec le biocontrôle”, consultable ici  

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Ressource mise à jour le 4 avril 2022